LE CHEMIN DE MASARU

  Dans le Japon féodal, Masaru un élève d’un Sensei reçoit la visite d’un ami.

L‘ami : « Au fait, tu sais que ton Sensei… « 
Masaru : « Un instant, avant de me raconter ou de me dire quoi que ce soit sur celui qui me montre la voie, j’aimerais te faire passer le test des 3 filtres ».
L’ami : « Des 3 filtres ? Qu’est ce que tu me raconte encore! »
Masaru : «  Il faut que tu comprenne qu’avant de me raconter toutes sortes de choses sur mon Sensei mais aussi sur les autres, il est intéressant de filtrer tout ce que tu voudrais dire ».
L’ami : « Mmmm ».
Masaru : « Le 1er filtre est celui de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu vas me raconter est vrai, authentique ? »
L’ami : « Non, mais c’est mon impression et puis j’en ai entendu parlé ».
Masaru : « Très bien, ce que tu vas me raconter peut être qu’une simple illusion ou mensonge. Essayons le 2ème filtre celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter sur mon Sensei est quelque chose de bon ?»
L’ami : « Ha ça non !!! Au contraire. »
Masaru : « Donc, on récapitule tu veux me dire quelque chose de mauvais et que tu n’es même pas sur que cela soit vrai! Bon continuons, essayons le 3ème filtre celui de l’utilité. L’information est-elle utile pour moi ou mon Sensei ? Cela va-t-il changer notre vie de façon positive ? »
L’ami : « Non pas du tout. »
Masaru : « Alors si la chose que tu veux me dire n’est ni vrai, ni bonne, ni utile pourquoi veux-tu absolument me la raconter ? Mais qui serait le plus bête toi qui me la raconte ou moi qui t‘écoute dire une chose non vérifiée, méchante et inutile ? Ces 3 filtres ne sont pas uniquement utiles pour toi dans le choix de ce que tu as raconté mais aussi pour moi avant de te le laisser parler.
Sinon je serais peut-être dans l’obligation de te tuer mon ami à cause de la méchanceté de tes paroles et la 1ère chose que mon Sensei m‘enseigne est le respect de la vie. Donc sans ces trois filtres qu'il m'a enseigné je commettrais obligatoirement une erreur soit de t‘écouter sans broncher soit en t‘ôtant la vie. «


    Masaru se promenait tranquillement quand soudain un autre élève du Dojo, un Kohai accourut vers lui.

Le Kohai : Masaru, Masaru…
Masaru : Oui ?
Le Kohai : Il faut que je te montre quelque chose d'incroyable. Je n'aurai jamais cru  ça possible avant que l'on me le montre. Il faut que tu le vois de tes propres yeux.
Masaru : Allons-y, je te suis.


Masaru suivit son jeune Kohai sans dire un mot.


Le Kohai : Voilà on y est, reste caché il ne faut pas que l'on nous voit. Prépare-toi à voir l'incroyable et je peux te dire que ça fait un choc.  
Masaru  : Ha !!! Pour l'instant nous sommes juste devant un bordel. Tu n'as jamais vu de filles ?
Le Kohai : Mais non, arrête de plaisanter, c'est pas le moment. Je te parle pas des filles, soit patient.
Masaru : D'accord.
Le Kohai : Maintenant, regarde, ça y est !  


Soudain une femme ouvrit la porte d'où sorti leur Sensei.
La femme : Domo Arigato, j'espère que tout s'est bien passé avec Michiko et à très bientôt.

Le Kohai : Tu vois cela fait un choc. Je n'aurais jamais cru cela possible et quand on m'en a parlé tu pense bien que je n'ai pas cru un mot. Mais voilà la preuve est la ! Notre Sensei  nous parle d'honneur, de loyauté, de respect, d'amour, et sa femme dans tout ça ? Il nous trompe tous.
Masaru : Je trouve que tu juge un peu trop vite la situation. Viens suis-moi.
Le Kohai : Mais attends, la preuve elle est la !  

Masaru entraîne son Kohai jusqu'à la porte de l'établissement où se trouvait encore la femme.

Masaru : Bonjour, excusez-moi de vous importuner mais nous aurions une petite question à vous poser sans vouloir être trop indiscret bien-sur. Si nous le sommes je m'en excuse d'avance. Nous avons remarqué que l'homme qui vient de sortir venait régulièrement chez vous. Votre établissement doit être vraiment excellent!
La femme : Tout à fait notre établissement est le meilleur il n'y a aucun doute là dessus. Mais vous vous méprenez. L'homme qui vient de sortir est le Sensei d'un Dojo et il utilise aussi ses connaissances en tant que médecin. C'est pour cette raison qu'il vient régulièrement car j'ai eu quelques filles malades ces derniers temps et il est le seul à avoir la bonté de les soigner gratuitement et dans l'établissement même.
Masaru : Je vous remercie de votre franchise et d'avoir eu la gentillesse de nous répondre.

Masaru et le Kohai s'éloignèrent doucement.
  
Masaru : Il était beaucoup plus simple pour toi et pour ceux qui te l'on montré de juger notre Sensei.  Tu as commis une faute très grave en jugeant simplement sur les apparences.  N'as-tu donc rien appris ? Moi si ! Je viens de découvrir, grâce à toi, que notre Sensei nous prouve une nouvelle fois qu'il applique ce qu'il nous enseigne.
Au Dojo, le Sensei assis au Kamiza en seiza surveillait le keiko supervisé par Masaru, du à son grade et à son ancienneté c'était une chose courante qui lui permettait de progresser. L'entrainement particulièrement intense durait depuis un petit moment, ponctué par des kiai puissants, quand soudain :

Un élève : Oh c'est dur aujourd'hui... J'ai mal aux jambes.

Masaru en voyant l'élève arreter l'exercice s'approcha de lui.

Masaru : Que t'arrive-t-il ?
L'élève :  Oh j'ai mal aux jambes, je suis crevé, c'est dur aujourd'hui.
Masaru : Depuis combien de temps viens-tu au Dojo ?
L'élève : Cela fait 2 ans maintenant, tu le sais bien !
Masaru : Non, justement en voyant ton comportement on ne le voit pas ! En 2 ans, un enfant apprend à marcher à 4 pattes, à se lever, à se tenir debout, à tomber, à se relever de nouveau, à marcher sans jamais se lasser, ni se plaindre tout en apprenant les bases du langage. Et toi à part te plaindre qu'as-tu donc appris ?
L'élève : Oh attends, cela n'a rien à voir, il n'a que cela à faire et puis je peux me plaindre de temps en temps, non ?
Masaru : Non, justement !

Le ton de Masaru devena plus sec et il l'attrapa par le haut de la veste et l'amena vers la fenetre. L'ensemble des élèves avait stoppé l'entrainement et regardait la scène interrogatif, le sensei lui de façon impassible.

Masaru : Te plaindre, te plaindre de quoi ? Regarde ce mendiant à l'extérieur ce soir il ne sait pas où il couchera ni ce qu'il mangera, toi oui et pourtant il ne se plaint pas et garde le sourire en regardant les passants. Te plaindre de quoi ? Regarde Toyama, le marchand du village, il vient de perdre le plus jeune de ses fils, le vois-tu se plaindre ? Te plaindre de quoi ? Regarde Seiko, un élève comme toi, gravement malade de 30 ans ton ainé, se plaint-il ? Chaque entrainement est pour lui un nouveau jour dont il sait profiter. Toi tu te plains de quoi ? D'etre fatigué, d'etre le fils du Daimyo de notre province, d'etre en bonne santé, d'avoir une famille en bonne santé ? Donc non, je ne comprends pas de quoi tu te plains.  

L'élève baissa la tete et reparti s'entrainer de facon plus intensive, après cela il ne s'est plus jamais plaint.



    Masaru était au Dojo seul avec son Sensei en train de discuter lorsqu'une personne, un homme, se présenta.

L'homme : Bonjour, je souhaiterai pratiquer sous votre direction.
Le Sensei : Puis-je vous demander pourquoi ?
L'homme : Oh on m'a dit que votre Dojo était excellent et je souhaiterai m'améliorer un peu.

Le Sensei tourna la tete en direction de Masaru et lui dit "Shime". Masaru salua son Sensei, se dirigea vers l'homme, l'attrapa et le jetta au sol. Il lui appliqua alors un redoutablement étranglement respiratoire. Mais le controle de Masaru était absolu car l'étranglement était assez fort pour couper la respiration de l'homme et pour qu'il ressente le manque d'air mais sans danger véritable. Après quelques secondes, Masaru relacha sa prise.

Le Sensei : Lorsque mon élève t'étranglait ressentais-tu ce besoin vital et urgent de respirer ? Et bien quand tu ressentira ce meme besoin pour t'améliorer tu reviendra me voir.

A suivre....



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